Germaine Richier

1902 (Grans (Bouches-du-Rhône)) / 1959 (Montpellier)

"Son ami, le sculpteur Marino Marini disait d’elle qu’elle était « un volcan de fantaisie ». Quand Jean Cassou, directeur du musée national d’Art moderne, alors au Palais de Tokyo, découvre son travail en 1948 à la galerie Maeght à Paris, il est impressionné et la considère dès lors comme l’une des représentantes de la sculpture contemporaine en France. Germaine Richier est une femme, jeune, ancienne élève de Bourdelle après s’être formée à l’école des Beaux-Arts de Montpellier dans l’atelier d’un élève de Rodin. Son métier est classique, la représentation du corps est au centre de son travail. Jean Cassou saisit son originalité et lui ouvre les portes du musée. Notez qu’en 1956, l’année de l’exposition Richier, Matisse est également présenté. La sculptrice est perçue comme l’artiste la plus représentative de son temps tout en étant, selon Cassou, une artiste inclassable. Cela jouera en sa défaveur après sa mort prématurée, d’autant qu’elle s’est relativement peu exprimée sur son travail."
(Ariane Coulondre, propos recueillis par Laurence d'Ist)



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Issue 105






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