Jean Fautrier - Matière et lumière

Jean Fautrier - Matière et lumière : L'encrier (de Jean Paulhan). 1948, Huile sur papier marouflé sur toile, 34 x 41 cm. Don René de Montaigu en 1990, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Crédit photographique : Eric Emo/Parisienne de Photographie © Adagp, Paris, 2017    Jean Fautrier - Matière et lumière : Le grand sanglier noir. 1926 Huile sur toile. 195,5 x 140,5 cm. Don de l'artiste en 1964. Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Crédit photographique : Eric Emo/Parisienne de Photographie © Adagp, Paris, 2017    Jean Fautrier - Matière et lumière : La promenade du dimanche au Tyrol Titre attribué : Tyroliennes en habit du dimanche. 1921 – 1922, huile sur toile. 81 x 100 cm. Don de l'artiste en 1964 Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Crédit photographique : Eric Emo/Parisienne de Photographie   


L'exposition


« La peinture est ma seule raison d’exister, avec les femmes s’entend », affirmait Fautrier. Provocant, rageur, solitaire. Tour à tour célèbre et contesté, « un Lazare bis, spécialiste des résurrections successives et des replongées dans l’oubli concomitant » (P. Restany). Grand prix international de peinture à la Biennale de Venise en 1960 et à la Biennale de Tokyo en 1961. Précurseur de l’art informel à la fin des années 1920, bien avant les peintres américains, Fautrier renouvelle l’art moderne. Pourtant mal connu en France car peu exposé (pas depuis 1989). Dès janvier 2018, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris propose une grande rétrospective, Fautrier, matière et lumière. Pour Fabrice Hergott, son directeur, un hommage essentiel à un artiste majeur profondément lié à la fondation de l’institution par sa donation d’œuvres lors de sa première rétrospective en 1964 – le plus important fonds Fautrier des collections muséales.


Extrait de l'article de Pascale Lismonde publié dans le N°81 de la revue Art Absolument.
Parution le 2 février 2018

Quand


26/01/2018 - 20/05/2018
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