Christophe Duvivier
Somogy, Éditions d’art
Dès les années trente, à la suite du Manifeste de l’art concret de Théo van Doesburg, apparaissent de nouvelles réflexions plastiques menées par des artistes fascinés par les rapports dynamiques offerts par l’orthogonalité. La surface est fragmentée pour donner naissance à des lignes ou à des colonnes, le vertical s’opposant à l’horizontal dans des compositions visant à modifier la conception mais aussi la perception de l’oeuvre. Les années cinquante voient des artistes, tels Aurélie Nemours ou Gottfried Honegger, produire des oeuvres radicalement – et parfois spirituellement – basées sur ces principes. Cette démarche inspire alors d’autres mouvements cherchant à créer une complexité visuelle à partir d’éléments extrêmement simples, tels l’art cinétique ou l’art optique. Cet ouvrage offre un panorama exhaustif de cette esthétique.


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