Massinissa Selmani - Ce qui coule n'a pas de fin

Massinissa Selmani - Ce qui coule n'a pas de fin : Massinissa Selmani - 2018    Massinissa Selmani - Ce qui coule n'a pas de fin : Massinissa Selmani - vue de l'exposition Palais de Tokyo   


The exhibition


Dans le cadre de votre exposition au Palais de Tokyo, vous avez choisi de travailler autour de la question de la révolte à l’appui de la découverte que vous avez faite, il y a trois-quatre ans, de la figure légendaire de Louise Michel. Comment cela est-il advenu ?
Quand j’ai découvert que Louise Michel était venue en Algérie faire des conférences en 1904, quelques mois avant sa mort, dénonçant les religions, le militarisme et la violence coloniale, cela m’a immédiatement passionné et j’ai engagé toute une recherche à ce propos. De lectures en rencontres, cela m’a entraîné sur ses traces tant en Algérie qu’en Nouvelle-Calédonie où celle-ci avait été déportée de 1873 à 1880 et y avait rencontré des Algériens envoyés au bagne après les insurrections de mars 1871 et auxquels elle avait promis qu’elle irait dans leur pays. Cette histoire a résonné très fort en moi et j’ai donc passé énormément de temps à me documenter pour développer un travail plus complexe autour de la rencontre des trois révoltes – la Commune, celle des Algériens et celle des Kanaks en 1878…

Extrait de l'entretien par Philippe Piguet
Publié dans le N°82 de la revue Art Absolument.
Parution le 23 Mars 2018

When


16/02/2018 - 13/05/2018
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