L’instantanéité de relations sociales qui se construisent à la surface d’un écran ou à travers le combiné d’un téléphone, la valse incessante d’un monde où la distance se fait proximité et l’humanité artifice sont autant de problématiques qu’évoque l’exposition inaugurale de ce centre d’art contemporain méridional, tout juste ouvert. L’objectif affiché d’un lieu de résidence et d’exposition comme la Panacée ? Vivre et créer, visiter et échanger, pour partir à la rencontre de l’œuvre. Émerge ainsi la mise en abîme d’un espace qui se fait lui-même expérience – faisant écho aux préceptes du Black Mountain College, soucieux de mêler art et vie au sein d’une même structure – tandis qu’il regorge d’œuvres faisant la part belle à la manipulation et qui s’accomplissent dans le temps, comme l’emblématique Cabine de Christine Bouteiller. […]

Extrait de l’article de Camille Benfredj publié dans le N°55 de la revue Art Absolument : parution le 6 septembre 2013

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