À Art Paris, récits et matières dans la scène française



Pour Guillaume Piens, directeur artistique d’Art Paris depuis 2015, une foire ne vit que si elle se renouvelle. Au titre de cet « oxygène nécessaire », le sillon tracé année après année en direction des scènes russes, coréennes ou africaines, et cette année issues de la péninsule ibérique, mais également une volonté de donner à voir des œuvres dont les auteurs travaillent en France. Dans cette visée, Gaël Charbau, connu comme soutien critique et curatorial de la scène émergente hexagonale, a été invité à penser un parcours où sa subjectivité rencontre le travail d’une vingtaine d’artistes représentés par les galeries présentes à cette 22e édition de la foire.


Pourquoi avez-vous accepté cette proposition de créer un parcours au sein d’Art Paris ?

Le programme d’invitation mis en place depuis deux ans – avec François Piron en 2018 et Camille Morineau avec AWARE l’année dernière – m’intéresse comme lecture venant de l’extérieur sur une foire. C’est ce que m’a également proposé Guillaume Piens, le directeur artistique d’Art Paris, en lien pour ma part avec une jeune scène française, et évidemment à partir des galeries participant à la foire. Mais dans certaines de ces galeries, j’ai pu retrouver des artistes que j’ai accompagnés dès leurs débuts et parfois avec lesquels je travaille actuellement. C’est le cas d’Henni Alftan, du duo Elsa & Johanna, d’Abdelkader Benchamma ou d’Edgar Sarin – ces deux derniers ont participé à la Nuit Blanche 2018 dont j’étais le directeur.

Entretien avec Gaël Charbau


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