16e Biennale de Lyon / manifesto of fragility : Un monde d’une promesse infinie

16e Biennale de Lyon / manifesto of fragility : Un monde d’une promesse infinie : Vue de la 16e édition de la Biennale de Lyon, Usines Fagor. Moulages issus des collections du musée des Moulages de l’université Lumière Lyon II.    16e Biennale de Lyon / manifesto of fragility : Un monde d’une promesse infinie : Hans Op de Beeck, détail de We Were the Last to Stay, 2022, Installation in situ, matériaux divers. Commande à l’occasion de la 16e édition de la Biennale de Lyon, Usines Fagor. Avec le soutien de Galleria Continua, de la galerie Krinzinger, de la Collect    16e Biennale de Lyon / manifesto of fragility : Un monde d’une promesse infinie : Jean Claracq. Tout doit disparaître. 2022, huile sur bois. Installation à Lugdunum – musée et théâtres romains, Lyon, 2022. Commande à l’occasion de la 16e édition de la Biennale de Lyon.   


The exhibition


Refaire communauté est l’un des paradigmes de cette biennale, au même titre que la prise de conscience d’une vie humaine rendue impossible du fait de son fonctionnement actuel. Si on leur sait gré de cette intention, celle-ci semble largement passer pour les commissaires par une obsession pour les spectres. Ceux de l’antique notamment, comme marqueur de civilisations disparues qu’on s’attache à faire revivre. Qu’ils s’avancent sous une forme numérique et acéphale dans une vidéo du duo libanais Hadjithomas et Joreige ou se déclinent dans une suite de moulages de l’université de Lyon fondus dans la scénographie d’échafaudages et de bâches blanches des anciennes usines Fagor, les fantômes de synthèse ne rivalisent pas avec la présence brute de quelques stèles romaines issues du musée de Lugdunum. De fait, l’inscription de ce musée tout entier – architecture brutaliste de Bernard Zehrfuss et percées vers les vestiges des théâtres comprises – dans le parcours de la biennale est peut-être le tour de force de celle-ci. Quelques clandestins contemporains y sont disséminés, dont les belles et mélancoliques peintures de Jean Claracq, notables pour figurer avec un brio technique issu de son étude de la miniature flamande le caractère éphémère d’images contemporaines.

Extrait de l'article de Tom Laurent publié dans le N°103 de la revue Art Absolument. Parution le 14 octobre 2022.

When


14/09/2022 - 31/12/2022
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