Franck Riester, ministre de la Culture transparent et contraint à l’être



Franck Riester, ministre de la Culture transparent et contraint à l’être


De « réservé mais ambitieux » (Ouest France, 16.10.18) à son arrivée rue de Valois pour remplacer l’éditrice Françoise Nyssen, tombée en disgrâce, Franck Riester, « estampillé droite modérée » et député Agir, est devenu « transparent. Sans éclat. Quinze mois et déjà chahuté » (Le Monde, 07.02.20). Dès avril 2019, Marianne lançait déjà un « Avis de recherche ». « Où est passé Franck Riester ? » y lisait-on. « À part l’adoption de la directive européenne du droit d’auteur (en gestation depuis deux ans) où il est un peu apparu […] on ne risque pas d’overdose de Riester. Il n’a pas non plus saisi l’occasion du grand débat national pour faire émerger la culture, cruellement absente. » (11.04.19) Ce dernier mois de janvier est fort houleux pour Franck Riester, la presse écrite et audiovisuelle faisant état de ses échecs. Gros chahuts aux Biennales internationales du spectacle à Nantes ou au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, où il discourt sous les huées des contestataires de la réforme des retraites.

Extrait de l'article de Pascale Lismonde publié dans le numéro 92 de la revue Art Absolument. Publication le 3 mars 2020

photo, ©Franck Riester Facebook


 Retour     |      Haut de page