Drawing Now Art Fair



Avec treize éditions d’expérience, le salon parisien prend acte du chemin parcouru depuis sa création en 2007 et ouvre un peu plus encore cette année l’éventail des acceptions que peut recouvrir le dessin contemporain.

Sur Drawing Now, le support papier reste bien entendu un mode privilégié, et on trouve dans les figures à la gouache de Jean-Charles Blais, le feutre et l’encre avec lesquels le chanteur Daniel Johnston croquait ses scénettes grunge ou le graphite dont use de manière millimétrique Massinissa Selmani autant de preuves de sa richesse. Mais le salon met de plus en avant un champ élargi du médium, à partir de l’affirmation désormais établie de son autonomie. Considéré en tant qu’œuvre à part entière, c’est à étendre son territoire que les pratiques des artistes ces dernières décennies l’ont poussé.

Extrait de l'article de Tom Laurent publié dans le numéro 92 de la revue Art Absolument. Publication le 3 mars 2020


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