DDessin et ses découvertes



Créé en 2013, le salon DDessin confirme pour sa 7e édition sa vocation initiale : réunir des galeries d’horizons très variés – depuis celles travaillant en direction de l’art brut jusqu’à des galeries de province ayant peu de visibilité à Paris, en passant par celles liées à des scènes extra-occidentales – et favoriser la venue d’artistes encore en marge du marché.

« Le premier Prix DDessin le montre : lorsque le dessin très léger de l’Iranienne Nima Zaane Mahandi a été choisi, c’est aussi parce qu’il correspondait à quelque chose de peu vu », explique Eve de Medeiros, la fondatrice de la foire. Et on est tenté de voir dans la figuration hybride et largement onirique de cette native de Téhéran passée par les Beaux-Arts de Paris un marqueur esthétique que l’on retrouve dans le salon. Cette année, c’est le cas dans les figurations de Yoann Estevenin, Yoon Ji-Eun, Lucas Weinachter ou Sylvie Selig. Les feuilles très fouillées de Marcos Carrasquer, en solo-show sur le stand de la galerie Polaris, en sont aussi un exemple très abouti. C’est comme un « cabinet de curiosités pensé pour créer des rencontres directes » qu’Eve de Medeiros désigne DDessin. De fait, l’espace de l’Atelier Richelieu où elle a élu domicile pour réunir une vingtaine d’exposants se prête à cette proximité.

Extrait de l'article de Tom Laurent publié dans le N°87


DDessin{19}
Atelier Richelieu, Paris
Du 29 au 31 mars 2019
Plus d'infos sur ddessinparis.fr



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