C’est à Paris que se cristallisent, au milieu du XVIIe siècle, les diverses formules octroyant au genre paysager ses lettres de noblesse. Palais ruinés par la fuite du temps, vastes panoramas aux horizons brumeux, scènes d’idylle nourries d’influences nordiques et italiennes concourent à l’élaboration d’un langage clair, assouvissant les désirs de l’œil et de l’esprit. Des œuvres de Claude Gellée, Philipe de Champaigne, Laurent de la Hyre et du trop peu connu Henri Mauperché, figurent dans le corpus présenté à Rennes, qui compte quelques cinquante toiles, des dessins et des gravures.

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