Brésil, identités.

Brésil, identités. : Francisco Domingos da Silva, dit Chico da Silva (1910-1985), Pire voador (Poisson volant), 1964 Crédit : J. Ardies/Y.Refalo/L.Reis    Brésil, identités. : Isabel de Jesus (née en 1938), Bichos que Deus n?o criou (animaux que Dieu n'a pas créés), 1973 Crédit : J. Ardies/Y.Refalo/L.Reis    Brésil, identités. : José Antonio da Silva (1909-1996), O cavalhiero (Le cavalier), 1979 Crédit : J. Ardies/Y.Refalo/L.Reis   


L'exposition


Travaillant en marge des naturalismes et des modernismes brésiliens, le panel d’une cinquantaine d’artistes que réunit cette exposition au musée de Lodève n’en offre pas moins une vue sur le Brésil. Car, si Anita Malfatti, Tarsila do Amaral ou Cândido Portinari ont trouvé auprès des avant-gardes européennes un ressort propre à exprimer les spécificités de leur pays au sein d’un concert universaliste, l’art que l’on peut nommer singulier, populaire ou encore naïf puise lui dans une proximité avec ses motifs. Leurs auteurs, dont les œuvres sont toutes issues d’une même collection privée – dont le propriétaire a mystérieusement souhaité rester anonyme –, ne composent en rien un groupe homogène. Pour certains, il s’agit de peindre simplement la vie des gens simples, comme Sylvia de Leon Chalreo, journaliste et traductrice participant à l’éclosion féministe du Rio de Janeiro des années 1930, qui signe « Silvia » ses réalisations schématiques – notamment des vues des collines cariocas encore dépourvues de favelas.

Extrait de l'article de Tom Laurent publié dans le N°109 de la revue Art Absolument. Parution le 11 janvier 2024.

Quand


14/10/2023 - 21/04/2024
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