Alors que l’œuvre de Judit Reigl, décédée en 2020, semble connaître enfin l’engouement qu’elle mérite – une exposition muséale vient de se clore à Berlin et deux se tiennent à Budapest –, la quinzaine d’œuvres réunies par son ami Janos Gat à la galerie Dina Vierny montre ce qu’elle possède de stupéfiant feu volé à la matière et au temps. De deux petits dessins à l’encre de 1954, signant ses derniers moments surréalistes comme ses premières abstractions, à sa découpe d’une toile parcourue de traînées métalliques en 2010, l’ensemble ouvre à différents jalons de sa longue carrière.

Extrait de l’article de Tom Laurent publié dans le N°108 de la revue Art Absolument.

Site de l'exposition