L’œuvre gravé et imprimé de Zao Wou-Ki, suite à une importante donation d’estampes (353 !) par Françoise Marquet-Zao, sa veuve, occupe sept salles du beau et riche musée de l’Hospice Saint-Roch. Dès son arrivée en France en 1948, Zao Wou-Ki, encouragé par son ami Henri Michaux, s’initie très vite à la taille-douce et à la lithographie. Le musée d’Issoudun, dans cette superbe Plage de papier, expose la presque totalité de son œuvre gravé. Patrice Moreau, directeur du musée, explique avoir choisi un parcours chronologique : « C’est la première fois qu’une exposition monographique se développe avec une telle ampleur dans nos murs. L’exposition est organisée en six périodes identifiées chacune à une salle, auxquelles s’ajoute le cabinet des arts graphiques réservé à la technique. »

Extrait de l’article de Christian Noorbergen publié dans le N°108 de la revue Art Absolument.

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