Médecines d'Asie. L'art de l'équilibre.

Médecines d'Asie. L'art de l'équilibre. : Vue de l’exposition Médecines d'Asie au musée Guimet, photo Thierry Ollivier    Médecines d'Asie. L'art de l'équilibre. : Mannequin d’acupuncture, Chine, dynastie Qing, 18e siècle, Papier et carton, laqué et peint – H. : 46,5 cm ; l. : 14 cm, Paris, Musée national des arts asiatiques – Guimet, don Sir Humphrey Clarke (1967), MG 24068 Photo (C) RMN-Grand Palais (MNAAG, Paris)    Médecines d'Asie. L'art de l'équilibre. : Purusha (l’homme cosmique) : représentation du « corps subtil », Népal, début du 19ème siècle, Détrempe sur toile – H. 159 cm ; l. 95 cm, Mnaag, MA 5171    Médecines d'Asie. L'art de l'équilibre. : Vue de l’exposition Médecines d'Asie au musée Guimet, photo Thierry Ollivier   


L'exposition


« L’art de l’équilibre » résume, à lui seul, la vision qu’adoptent les médecins venus d’Asie en ce qui concerne les soins apportés aux corps.

Privilégiant la conservation du bien-être du patient, ils suivent à la lettre ce vieux dicton affirmant « qu’il vaut mieux prévenir que guérir ». Pour ce faire, le corps, pensé différemment qu’en Occident est un écho du cosmos. Le flux qui se meut dans notre enveloppe charnelle, est appelé par le caractère Qi. Si ce « souffle vital » est perturbé, de la même façon que la Nature puisse l’être, le corps souffre des conséquences de cette rupture de l'équilibre. Afin de prévenir de ces dangers, le médecin s’emploie à garantir l’harmonie des flux en promulguant l’exercice, une alimentation saine ainsi que des procédés thérapeutiques comme l’acupuncture ou la stimulation par la chaleur, c’est-à-dire la moxibustion.

Au travers de deux cents œuvres, le public est donc invité à admirer la riche production artistique en lien avec les médecines issues de Chine, du Japon, du Vietnam, du Tibet et même de l’Himalaya. Le fort lien unissant la médecine au domaine du sacré, incite les artistes à une forme d’émulation esthétique. Créant des œuvres aussi pédagogues que magiques, les artistes promulguent les bonnes habitudes pour garder un esprit sain dans un corps sain. Ainsi les sculptures, masques, vêtements et autres objets représentant des divinités protectrices, s’élèvent au-delà d’une simple beauté visuelle et acquièrent une fonction utile, c’est-à-dire : prophylactique et apotropaïque. La broderie au dos d’un kimono pour enfant allie donc beauté et protection afin d’empêcher un mal de frapper à ce point précis.

Orlane Bachelet

Quand


17/05/2023 - 18/09/2023
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