Felix Nussbaum
L'exposition
L'œuvre de Felix Nussbaum a été découverte tardivement. C'est principalement à partir des années 1970 que l'on remarque les toiles de l'artiste, lorsque sa cousine est entrée en possession d'une centaine d'œuvres qu'elle a mit en dépôt en 1969 au musée d'Osnabrück. C'est ainsi que le Kulturgeschichtliches Museum restaure les travaux de Nussbaum et organise une exposition en 1971. La collection des œuvres de Felix Nussbaum devenant de plus en plus importante, la ville d'Osnabrück décide de lui consacrer tout un musée, le Felix-Nussbaum-Haus, qui a été inauguré en 1998. Cet artiste, peu connu en France, n'a été exposé qu'une seule fois dans notre pays, lors de l'exposition Face à l'histoire qui a eu lieu au Centre Pompidou en 1996. Le musée d'art et d'histoire du Judaïsme lui consacre donc sa première rétrospective hors des États-Unis et de son pays d'origine l'Allemagne. L'exposition rassemble les œuvres les plus fortes et les plus importantes de l'artiste.
Mort en 1944 dans le camp de Westerbork à Auschwitz, Felix Nussbaum n'a jamais cessé de peindre. En effet, sa dernière œuvre, Triomphe de la mort, est signée au 18 avril 1944. Cette toile, qui fait appel à des thèmes traditionnels chrétiens, le Jugement dernier et la danse macabre, a été faite lorsqu'il se cachait avec sa femme dans la mansarde d'un immeuble de Bruxelles pour échapper à la Gestapo.
Une des principales problématiques de l'œuvre de Felix Nussmaun reste l'autoportrait. C'est à partir de 1936 qu'il en commence toute une série qui le montre sous un autre jour en fonction des différents moments de création. C'est à travers ceux-là que Nussmaun exprime un large panel d'émotions allant de la confiance en soi à de l'orgueil, de la peur au silence, du désespoir à la paralysie créative.
C. Leroux.
Mort en 1944 dans le camp de Westerbork à Auschwitz, Felix Nussbaum n'a jamais cessé de peindre. En effet, sa dernière œuvre, Triomphe de la mort, est signée au 18 avril 1944. Cette toile, qui fait appel à des thèmes traditionnels chrétiens, le Jugement dernier et la danse macabre, a été faite lorsqu'il se cachait avec sa femme dans la mansarde d'un immeuble de Bruxelles pour échapper à la Gestapo.
Une des principales problématiques de l'œuvre de Felix Nussmaun reste l'autoportrait. C'est à partir de 1936 qu'il en commence toute une série qui le montre sous un autre jour en fonction des différents moments de création. C'est à travers ceux-là que Nussmaun exprime un large panel d'émotions allant de la confiance en soi à de l'orgueil, de la peur au silence, du désespoir à la paralysie créative.
C. Leroux.
Quand
22/09/2010 - 23/01/2011