Mari Minato – Horizons au long du Rhin
L'exposition
Mari Minato est une peintre japonaise travaillant à Paris depuis 2006, qui développe, comme le dit Guitemie Maldonado, « un intrigant mélange de discrétion et d’assurance ».
Avec légèreté et précision, elle peint sur papier ou directement sur les murs, au rythme de l’onde d’un monde flottant. Une discrétion forte redoublée par l’écart entre le vif de ses marques colorées et l’évanescence de motifs captés dans l’histoire et les musées. Une peinture de l’impermanence ?
Que gardes-tu de tes origines japonaises ?
Après mes voyages, j’ai trouvé une manière de transcrire les choses qui me correspondait mieux. Mais j’y retrouvais simultanément des éléments qui me rattachent à la culture japonaise : les intervalles entre les formes, l’effet de l’eau et la disparition, l’impermanence.
Je me dis de plus en plus que mes racines ne changeront jamais, je suis japonaise et c’est une partie de mon existence. Le temps de l’imprégnation dans d’autres cultures, mes recherches sont une manière de charger mon énergie vers quelque chose que je ne connais pas mais qui m’attend. Peut-être peut-on parler de méditation ? Lorsque le moment est juste, je peux peindre. Ce n’est pas moi qui décide, c’est quelque chose qui vient vers moi.
Extrait de l'entretien, entre Mari Minato et François Jeune, paru dans le dernier numéro 96 de la revue Art Absolument
Avec légèreté et précision, elle peint sur papier ou directement sur les murs, au rythme de l’onde d’un monde flottant. Une discrétion forte redoublée par l’écart entre le vif de ses marques colorées et l’évanescence de motifs captés dans l’histoire et les musées. Une peinture de l’impermanence ?
Que gardes-tu de tes origines japonaises ?
Après mes voyages, j’ai trouvé une manière de transcrire les choses qui me correspondait mieux. Mais j’y retrouvais simultanément des éléments qui me rattachent à la culture japonaise : les intervalles entre les formes, l’effet de l’eau et la disparition, l’impermanence.
Je me dis de plus en plus que mes racines ne changeront jamais, je suis japonaise et c’est une partie de mon existence. Le temps de l’imprégnation dans d’autres cultures, mes recherches sont une manière de charger mon énergie vers quelque chose que je ne connais pas mais qui m’attend. Peut-être peut-on parler de méditation ? Lorsque le moment est juste, je peux peindre. Ce n’est pas moi qui décide, c’est quelque chose qui vient vers moi.
Extrait de l'entretien, entre Mari Minato et François Jeune, paru dans le dernier numéro 96 de la revue Art Absolument
Quand
01/12/2022 - 21/01/2023