Le titre « Répliques » est trompeur et nous invite à dépasser les apparences. En effet, l’exposition de Guy de Malherbe n’aborde pas simplement le thème de la copie, du double ; elle concerne aussi et surtout les réactions secondaires provoquées par un séisme. C’est-à-dire les chocs à retardement – parfois encore plus dangereux que les premières secousses car plus perverses - causés par le tremblement de terre ; ceux-ci sont visibles dans les toiles du peintre grâce à ces failles béantes et jaunes qui aveuglent au premier coup d’œil. Le reste est plus obscur : décomposition mystérieuse du paysage laissant des corps épars.