Libres Figurations - Années 80
L'exposition
Libre, sauvage, nouveau : l’art debout des années 1980
Changer l’art au contact de la contre-culture. C’est l’ambition de tout un mouvement artistique éclectique et pour le moins subversif, émergeant au tournant des années 1980 en plusieurs endroits du globe sous différentes appellations, qui s’expose à Calais.
Sur le plan plastique, le résultat est hyper-illustratif et saturé de couleurs ; l’imagerie, elle, est tantôt rieuse, tantôt anxieuse. Surtout, elle s’avère irrévérencieuse : puisant son inspiration dans des pratiques culturelles encore à l’index des institutions, son caractère hyperlatif bouscule de fait l’approche minimale et structuraliste alors en vigueur. Les artistes français, au premier rang desquels Robert Combas, Hervé Di Rosa, Rémi Blanchard, Catherine Viollet et François Boisrond, se disent « fascinés par les fanzines, l’art brut, le hard rock, le punk, tout ce qui était mal fait, populaire, violent, bas » (Boisrond). En 1981, Ben les baptise « figuration libre ». Dans un esprit tout aussi rebelle et au même moment, Jean-Michel Basquiat, Keith Haring et Kenny Scharf, venus du graffiti comme Futura 2000 ou Crash, forment à New York un trio précurseur du street art.
Extrait de l'article de Emma Noyant publié dans le n°98 de la revue Art Absolument.
Changer l’art au contact de la contre-culture. C’est l’ambition de tout un mouvement artistique éclectique et pour le moins subversif, émergeant au tournant des années 1980 en plusieurs endroits du globe sous différentes appellations, qui s’expose à Calais.
Sur le plan plastique, le résultat est hyper-illustratif et saturé de couleurs ; l’imagerie, elle, est tantôt rieuse, tantôt anxieuse. Surtout, elle s’avère irrévérencieuse : puisant son inspiration dans des pratiques culturelles encore à l’index des institutions, son caractère hyperlatif bouscule de fait l’approche minimale et structuraliste alors en vigueur. Les artistes français, au premier rang desquels Robert Combas, Hervé Di Rosa, Rémi Blanchard, Catherine Viollet et François Boisrond, se disent « fascinés par les fanzines, l’art brut, le hard rock, le punk, tout ce qui était mal fait, populaire, violent, bas » (Boisrond). En 1981, Ben les baptise « figuration libre ». Dans un esprit tout aussi rebelle et au même moment, Jean-Michel Basquiat, Keith Haring et Kenny Scharf, venus du graffiti comme Futura 2000 ou Crash, forment à New York un trio précurseur du street art.
Extrait de l'article de Emma Noyant publié dans le n°98 de la revue Art Absolument.
Quand
11/06/2021 - 02/01/2022