Au château d’Aunoy, Juan Garaizabal matérialise la trace du souvenir de l’art de vivre à la française, avec ses lignes essentielles, toujours d’acier, dessinant dans les airs le profil d’un escalier, d’une table et de chaises. Derrière, une ligne verticale s’élançant vers le ciel apparaît comme une voûte refermant symboliquement l’espace intérieur. Sur la propension de Garaizabal à concilier les antagonismes dans ses sculptures, Bogéna Gidrol est explicite : passé et avenir, intérieur et extérieur, privé et public sont des thèmes réitératifs de son œuvre.

Extrait de l'article d’Emma Noyant publié dans le N°96 de la revue Art Absolument.