Les Villes ardentes. Art, travail, révolte 1870-1914

Les Villes ardentes. Art, travail, révolte 1870-1914 : Maximilien Luce, Aciéries pres de Charleroi, 1897, Huile sur toile © Musee d’Orsay RMN    Les Villes ardentes. Art, travail, révolte 1870-1914 : Armand Guillaumin, Le Cribleur de sable, 1891, Huile sur toile © Association des Amis du Petit Palais Geneve    Les Villes ardentes. Art, travail, révolte 1870-1914 : Camille Pissarro, Le Pont Boïeldieu à Rouen, soleil couchant temps brumeux 1896 Huile sur toile © Musee des Beaux-Arts Rouen (d.p.t du musee d’Orsay)    Les Villes ardentes. Art, travail, révolte 1870-1914 : Theophile-Alexandre Steinlen, Débardeurs au bord de la Seine déchargeant des péniches, Fusain sur papier © Musée d’Orsay Paris.   


L'exposition


De son enfance passée au Havre, Monet ramène la première de ses séries sur le motif à laquelle appartient l’Impression, soleil levant ayant éclipsé les neuf autres quoique le peintre en présente déjà deux lors de la première exposition indépen-dante des impressionnistes en 1874. Avec elle naissait le paysage industriel. Suivi-rent les Gare Saint-Lazare tandis que d’autres maîtres de l’avant-garde s’engageaient sur cette voie : Sisley, Pissarro ou surtout Guillaumin qui, à Ivry, trouve un Effet de soleil couchant sur fond de fumée d’usines. La clientèle pas prête, le sujet reste rare parce que mal vendu. Ce pittoresque moderne reparaîtra pourtant sous le di-visionnisme pondéré d’un Constantin Meunier – Au Pays noir (1893), suffocant de gris sales –, le synthétisme à la Lautrec d’Usines de Laboureur (1902) ou enfin grâce à la palette vibratile de Maximilien Luce arpentant les aciéries de Charleroi comme les chantiers de Montmartre.

Extrait de l'article de Vincent Quéau publié dans le numéro 93 de la revue Art Absolument.

N°93 - Juillet/Septembre 2020

Quand


16/05/2020 - 20/09/2020
 Retour     |      Haut de page