Toutânkhamon, le trésor du Pharaon

Toutânkhamon, le trésor du Pharaon : Le dieu Amon protégeant Toutânkhamon. 18e dynastie, règne de Toutânkhamon, 1336 - 1326 av. J.-C. Diorite. 215,2 x 43,3 x 81 cm © Musée du Louvre / Christian Décamps    Toutânkhamon, le trésor du Pharaon : Statue à l’effigie du roi montant la garde. 18e dynastie, règne de Toutânkhamon, 1336 - 1326 av. J.-C. 190 x 56 cm. Bois, gesso, résine noire, feuille d’or, bronze, calcite blanche et obsidienne   


L'exposition


Comme en témoignent les 150 merveilles émergeant de la nuit dans l’exposition blockbuster de la Villette, ce trésor de l’au-delà prouve le raffinement et la perfection d’un art amarnien parvenu à son zénith. Sous l’influence de l’ambitieux général Horemheb – simple militaire, peut-être noir (comme le présente la série canadienne Toutânkhamon, le pharaon maudit), devenu « député du roi sur toute la terre » avant d’usurper la place de Pharaon et de créer une nouvelle dynastie de soldats sortis du rang, les Ramessides –, c’est ce même Toutânkhamon qui met fin au culte du dieu unique Aton, instauré par son père, restaure le culte d’Amon à Thèbes et ramène la capitale à Memphis.

Extrait de l'article d’Emmanuel Daydé, publié dans le N°88 de la revue Art Absolument

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23/03/2019 - 15/09/2019
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