Peindre la nuit

Peindre la nuit : Collection de l'artiste © Peter Doig. All Rights Reserved, DACS/Artimage 2018. Photo: Jochen Littkemann / ADAGP Paris, 2018    Peindre la nuit : Vue de l'exposition    Peindre la nuit : Henri Michaux, Le Prince de la nuit, 1937 Gouache et aquarelle sur papier noir, 32,3 x 24,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne © Adagp, Paris 2018 Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-GP / Philippe Migeat   


L'exposition


Délaissant les iconiques nocturnes de la modernité (telles les nuits étoilées de Van Gogh), le Centre Pompidou-Metz prend le parti de voyager jusqu’au bout d’une nuit demeurée obscure et cachée : celle des formes indécises, électriques et fantastiques des night painters du XXe siècle. À Mondrian qui, en 1907, tue le clair de lune avec un arbre simplifié et boueux comme une masse abstraite dans son Paysage au clair de lune, Adrian Ghenie répond en 2009 avec La Fin du romantisme, où le tronc blanc d’un arbre dénaturé luit à travers les phares aveuglants d’une voiture. Tandis qu’avant la Première Guerre mondiale, des néons hâves défigurent des belles de nuit charbonneuses dans le Paris by night du fauve noir Auguste Chabaud, le photographe du mouvement William Klein filme la photogénie de Broadway by light après la Seconde, comme pour se consoler des désordres du jour.

Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé

Quand


13/10/2018 - 15/04/2019


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