Fondamentalement moderne, il s’engoue pour la politique visant la fondation d’une nation italienne et commande campagnes de fouilles comme achats dans tous les domaines d’excellence de l’art italiote… Il réunit ainsi, autour du cabinet d’Antiques et de médailles légué par sa famille, un trésor presque exclusivement italien, depuis les réalisations des Étrusques jusqu’aux fantaisies de l’âge baroque : sculptures, majoliques, retables, fresques… Une pléthore qu’il ne se faisait pourtant pas scrupule de perfectionner d’inventions de son cru. Associé à un pillage systématique des sépultures de Jalna, il n’en devint pas moins le principal connaisseur de la civilisation étrusque et même « l’influenceur » de ces temps lointains…

Extrait de l'article de Vincent Quéau, publié dans le N°85 de la revue Art Absolument.
Parution le 19 septembre 2018

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