Le Corbusier - L’Atelier de la recherche patiente, un métier

Le Corbusier - L’Atelier de la recherche patiente, un métier : Nature morte aux nombreux objets, 1923 Huile sur toile Signé et daté en bas à droite Jeanneret 1923 Au verso : Nature morte aux nombreux objets. Indépendants Jeanneret 1,14 x 1,46 m ©Fondation Le Corbusier    Le Corbusier - L’Atelier de la recherche patiente, un métier : La cheminée, 1918 Huile sur toile Signé en bas à droite Jeanneret, daté, exécuté en 1918 Au verso :   


L'exposition


« Je pense que si l’on accorde quelque signification à mon œuvre d’architecte, c’est à ce labeur secret qu’il faut en attribuer la valeur profonde. » Ces mots de Le Corbusier à propos de sa peinture pourraient inclure bien d’autres facettes de son œuvre : sculpteur, tapissier, dessinateur, urbaniste, théoricien… il est aussi écrivain. En 1960, l’artiste revient sur soixante ans d’un art inclassable dans L’Atelier de la re-cherche patiente. Au-delà de l’aspect testamentaire de l’ouvrage, le rapport de textes et images qu’il y met en jeu – parce qu’ils forment un tout unique et composite, le livre-objet – peut être perçu comme une métaphore en raccourci de son œuvre : cette synthèse des arts majeurs en une « forme une » à la-quelle il aspire.

Emma Noyant
Publié dans le N°82 de la revue Art Absolument.
Parution le 23 Mars 2018

Quand


27/01/2018 - 20/05/2018
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