Carte blanche à Tahar Ben Jelloun. « J’essaie de peindre la lumière du monde. »

Carte blanche à Tahar Ben Jelloun. « J’essaie de peindre la lumière du monde. » : Tahar Ben Jelloun, Sans titre, acrylique sur toile, © Francesca Mantovani    Carte blanche à Tahar Ben Jelloun. « J’essaie de peindre la lumière du monde. » : Tahar Ben Jelloun, Sans titre, acrylique sur toile, © Francesca Mantovani    Carte blanche à Tahar Ben Jelloun. « J’essaie de peindre la lumière du monde. » : Tahar Ben Jelloun, Sans titre, acrylique sur toile, © Francesca Mantovani   


L'exposition


J’imagine que vous continuez d’écrire en parallèle de cette relativement nouvelle activité de peintre. Y a-t-il des correspondances de l’une à l’autre ?

Non, car par exemple je viens de terminer un récit sur mon expérience de captivité dans un camp militaire au Maroc lorsque j’avais 20 ans. C’est un texte dur, qui se rapporte à la violence du vécu, mais dans le même temps je préparais mon exposition chez Patrick Trigano, avec toute une série très heureuse sur les portes. J’essaie de réserver à l’écriture la fonction de témoin quant à mon époque et ma peinture, même si je mens un peu, recèle la joie de vivre, car elle est nécessaire pour espérer et lutter. En un sens, peinture et écriture se complètent chez moi. C’est pour cela que j’ai pu dire que j’écris la douleur du monde et que je peins sa lumière.

Extrait de l'entretien de Tom Laurent dans le N°80 de la revue Art Absolument.
Parution le 22 Novembre 2017

Quand


10/10/2017 - 07/01/2018
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