La Pierre sacrée des Maori

La Pierre sacrée des Maori : Pinohi Tutakangahau, 1901–09. Photograph by James McDonald. Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa © Kura Pounamu marketing images Te Papa    La Pierre sacrée des Maori : Hei matau (pendentif en forme de crochet). © Kura Pounamu marketing images Te Papa / Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa    La Pierre sacrée des Maori : Hei tiki (pendentif anthropomorphe), 2008. Pounamu (néphrite), fibre synthétique.    La Pierre sacrée des Maori : Milford Sound, Fiordland, 1960. Don de M. Raymond Wai-man Lau, 2001 © Kura Pounamu marketing images Te Papa / Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa. Photographe : Brian Brake   


L'exposition


Le pounamu est une pierre lisse et douce, caressée depuis des siècles par les cours d’eau de la Nouvelle-Zélande. Baptisé la « pierre verte », ce jade néo-zélandais, fierté du peuple maori, était utilisé pour fabriquer des bijoux et ornements mais également des outils et des armes. Son prestige provient d’une légende de la tribu Ngai Tahu selon laquelle le corps d’une belle jeune femme aurait été figé par une créature aquatique. À la lisière de l’ethnologie, de la géologie et de l’art, l’exposition du musée du quai Branly éclaire usages et propriétés de ces jades, clairs comme le ciel à l’instar de la kahurangi ou translucides comme la tangiwai, qui signifie littéralement « l’eau des larmes ».

Extrait de l'article de Camille Bardin dans le N°79 de la revue Art Absolument. Parution le 20 septembre 2017

Quand


23/05/2017 - 01/10/2017
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