L’Internationale des Visionnaires

L’Internationale des Visionnaires : Vue de l'exposition.    L’Internationale des Visionnaires : James Jack Brocn. Sans titre, 1974, acrylique sur toile, 54 x 76 cm. © Bertrand Taoussi    L’Internationale des Visionnaires : Raphaëlle Ricol. Sans titre, 2009 Feutre sur Papier 24x33cm CF 1805  © Raphaëlle Ricol    L’Internationale des Visionnaires : Marcel Pouget. Utopia,1984, huile sur toile, 110 x 72 cm. © Patrick Bouvier   


L'exposition


En tant que commissaire de cette Internationale des Visionnaires, Jean-Hubert Martin s’essaie – comme pour Carambolages, récemment au Grand Palais – à l’écriture d’une histoire donnant voix exclusive aux œuvres et s’adressant surtout à l'œil. Abritant des images ambiguës qui se transforment, se détruisent et se reconstruisent, l’ensemble de ce corpus se prête aisément à son jeu de mise en relation formelle, appuyé par une scénographie créatrice de sens. Toutefois, en prenant pour guides des grands topos de la vie humaine – les relations entre les sexes, la mort ou l’animalité, entre autres –, le parcours vient parfois édulcorer certaines œuvres au profit d’un propos général. On retient néanmoins de ce panorama la sensation d’une explosion de couleurs, d’un tourbillon de formes, traits compulsifs, mâchoires béantes, veines saillantes, esprits et foules inquiétantes, érotisme des corps et femme enfantant le chaos. Et force est de reconnaître que les artistes revendiquent l’omniprésence de la psyché, à travers les fétiches, ex-voto et figures fantomatiques, qui surgissent de la Tête déformée de Bernard Le Nen ou de la bouche d’une figure peinte par Raphaëlle Ricol.

Extrait de l'article de Chloé Gonda publié dans le N°77 de la revue Art Absolument.

Quand


29/04/2017 - 05/11/2017
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