Sigmar Polke.

Sigmar Polke. : Sigmar Polke - Hermes Trismegistos I-IV, 1995. Collection De Pont museum, Tilburg NL. Vue de l'installation au Palazzo Grassi, 2016. Ph: Matteo De Fina © The Estate of Sigmar Polke by SIAE 2016    Sigmar Polke. : Sigmar Polke - Koloss, 1982 / Gespenst, 1982 / Komet, 1982 Private collection. Vue de l'installation au Palazzo Grassi, 2016. Ph: Matteo De Fina © The Estate of Sigmar Polke by SIAE 2016    Sigmar Polke. : Sigmar Polke - Für den Dritten Stand bleiben nur noch die Krümel, 1997. Pinault Collection. Vue de l'installation au Palazzo Grassi, 2016. Ph: Matteo De Fina © The Estate of Sigmar Polke by SIAE 2016.    Sigmar Polke. : Sigmar Polke - Leonardo, 1984. Private collection / Ohne Titel (Farbprobe), 1982-1993, private collection / Gugu und Georg, 1983, Pinault Collection.Vue de l'installation au Palazzo Grassi, 2016. Ph: Matteo De Fina © The Estate of Sigmar Polke by SIAE 201   


L'exposition


Avec ses peintures alchimiques au chlorure de cobalt – qui passaient du bleu au rose en fonction de l’humidité –, Sigmar Polke a réinventé le romantisme allemand et lui, le vertriebene venu de RDA, a donné un Lion d’or à son pays bientôt réunifié à la Biennale de Venise en 1986. Depuis les énigmatiques gravures, peut-être dues au miniaturiste padouan Benedetto Bordon, qui illustrent Le songe de Poliphile (1499) – le plus beau « roman d’amour et d’archéologie » de toute la Renaissance publié par les éditions Aldine –, jusqu’aux images de violence, comme Amerikanisch-Mexikanische Grenze (1984), exécuté à partir de photographies de journaux par Polke afin de stigmatiser les forces de l’ordre et les frontières, qui reproduisent à la main – jusqu’à l’excès – les points de la trame photographique, l’imprimerie réussit à dire le monde et ses états, ses rêves et ses combats.

Extrait de l'article de Emmanuel Daydé publié dans le Numéro 71 de la revue Art Absolument.

Quand


17/04/2016 - 06/11/2016
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