4 à 4

4 à 4 :  ALBERT WODA - Sur la brise se pose les couleurs, 2015. Huile sur toile. 80 x 120 cm. © Marc Gourmelon ADAGP Paris 2016    4 à 4 : JOEL LEICK - La Nouvelle Astrée, 2015. Monotype imprimé sur manuscrit, collage, photographie sur BFK Rives blanc, 250 grs. 560 x 380 mm.    4 à 4 : PHILIPPE PRADALIÉ L’Hiver - Diane et les chasseurs, 2010. Huile sur toile. 205 x 270 cm. Collection particulière ©Gabrielle Voinot    4 à 4 : NICK ERVINCK - EVORIARD, 2015. Polyuréthane et polyester. 37 x 52 x 58 cm. Collection de l’artiste ©Peter Verplancke ©ADAGP Paris 2016   


L'exposition


Au bruit de la mer, de la houle poétique du doux paysage de Sète, se réunissent quatre œuvres d'artistes livrant chacun leur lecture singulière du monde, tant dans son tumulte que dans son silence. Chacun d’eux bénéficie de son propre espace : ses concerts distincts dépeignent les forces qui animent ces artistes du renouveau, de l’espoir et de la poésie. Mais l’un manque à l’appel – Philippe Praladié, disparu en septembre dernier. L’exposition lui rend hommage, pour qu’ainsi paysage et figuration se rencontrent dans l’éclat d’une Méditerranée berceau de ses tonalités. La nature est également exaltée par Albert Woda, qui rythme ses toiles d’un battement coloré, scindant page par page l’écriture des nuages. Ses peintures ou manières noires deviennent « compagnons , patientes et lentes, lors d’internes conversations ». C’est bien entre plénitude et douleur que nous plonge ses méditations. Invitations à l’étourdissement, elles dialoguent avec l'écriture de poètes comme Salah Stétié, lui même trouvant refuge et échange auprès de Joël Leick. Artiste de partage, ce dernier est détracteur de l’indifférence qu’il rejette par la sensation, le palpable, le bois et papier en particulier. Créateur pluriel, fusionnant le visible et le sous-jacent, il fait du détail une essence et soulève des interrogations puissantes. Mais différentes de celles posées par Nick Ervinck, jeune artiste belge dont les travaux s’apparentent à des formes-créatures « métamorphes » et virtuelles. Des sculptures qui se voudraient dans le prolongement de l’histoire de ce médium en favorisant de nouvelles dimensions ouvertes par les nouvelles technologies. « L’évolution, la mutation et ce que nous réserve l’avenir » fonde son imaginaire.

Charlène Rioux

Quand


11/03/2016 - 22/05/2016
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