Miquel Barceló. Sol y sombra

Miquel Barceló. Sol y sombra :  D 201.  Céramique. 52 x 38 x 38 cm. Collection de l’artiste  © Agustí Torres, 2015    Miquel Barceló. Sol y sombra : L’ATELIER AUX SCULPTURES - 1993. Technique mixte sur toile. 235 x 375 cm. Collection Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid ESPAG  © Atelier Barceló    Miquel Barceló. Sol y sombra : L 2014.Céramique fumée. 48x35x33 cm. Collection particulière © Agustí Torres, 2015    Miquel Barceló. Sol y sombra : GRAND MUR DE TÊTES. 2015 - Céramiques. Collection de l’artiste Collection de l’artiste  © François Halard, 2013   


L'exposition


Le musée Picasso retient pour thème fédérateur et autoréférencé entre les deux artistes celui de l’atelier, comme grand vide central chorégraphique, arène de lumière où s’affronter soi-même en des tauromachies de vie ou de mort. Barceló, qui a souvent investi de vieilles demeures pour peindre, considère ainsi son premier grand atelier, établi à Paris dans l’église désaffectée de Notre-Dame du Liban, comme son Bateau-Lavoir à lui. L’aventure esthétique des deux hommes outrepasse pourtant leur seule pratique et représentation de l’atelier. Aimant tous deux à bricoler l’incurable – et à insérer quantité d’éléments exogènes dans leurs œuvres (papiers journaux, sable, épingles, hameçons, moucherons, etc.) –, leur invention procède d’un sens aigu de l’occasion et du moment, comme du hasard et de la nécessité.

Extrait de l'article de Emmanuel Daydé publié dans le n°70 de la revue. - Parution le 17 mars 2016.

Se situant sous l’aile tutélaire du grand ancêtre, la BnF propose une rétrospective de l’œuvre gravée de Barceló, terrain d’expérimentation considéré comme l’encéphalogramme du geste de graver et de gratter – cette « pulsion assez anale » qu’il dit partager avec Rembrandt, Velázquez, Matisse et bien sûr Picasso –, sur tous les supports possibles et imaginables, avec l’aide de petits squelettes pourrissants, du braille ou de la lumière. « Ce qui est génial dans la gravure, s’enflamme Barceló, c’est de renverser. De penser à l’envers, ça t’éloigne suffisamment pour penser le tout. La gravure, c’est une abstraction, un résumé de tableaux. »

Extrait de l'article de Emmanuel Daydé publié dans le Numéro 70 de la revue Art Absolument
N°70 - Mars/Avril 2016

Quand


22/03/2016 - 31/07/2016
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