Jesús Rafael Soto. Une rétrospective
L'exposition
Venu de son Venezuela natal en 1950 pour s'installer à Paris, parce que celle-ci avait vu naître le cubisme, Jesús Rafael Soto emporte avec lui sa vision d'un espace mouvant, substituant à la fragmentation des motifs cubistes la vibration sans objet d'une abstraction organique qui prendra le nom de cinétisme. Hors perspective, Soto se remémore Paul Klee tournant autour de ses œuvres pour faire varier les points de vue. C'est donc au musée Soulages, le maître des Outrenoirs dont on connaît l'attachement à la modulation de la lumière, que près de 45 œuvres retracent son parcours, depuis ses débuts à la galerie parisienne Denise René – qui exposera dès 1967 son premier Pénétrable –, jusqu'à ses œuvres ultimes, avant son décès en 2005. [...]
Extrait de l'article de Tom Laurent paru dans le numéro 69
Extrait de l'article de Tom Laurent paru dans le numéro 69
Quand
12/12/2015 - 30/04/2016