Delacroix et l'Antique

Delacroix et l'Antique : Eugène Delacroix (Charenton-Saint-Maurice, 1798 – Paris, 1863), Léda et le cygne. 1834. Fresque. H. 62,5 ; L. 88 cm. Paris, musée national Eugène-Delacroix, MD 1992-3 © RMNGrand Palais (musée du Louvre) / Michèle Bellot    Delacroix et l'Antique : Eugène Delacroix (Charenton-Saint-Maurice, 1798 – Paris, 1863), Feuille de douze médailles antiques. 1825. H. 24 ; l. 30,5 cm. Paris, musée national Eugène-Delacroix, MD 2002-35. Delteil 47, 2e état © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski    Delacroix et l'Antique : Détail de la façade de l’atelier d’Eugène Delacroix sur le jardin. Le Sarcophage des muses. Paris, musée national Eugène-Delacroix © Musée du Louvre / Antoine Mongodin / Dist. RMN - Grand Palais   


L'exposition


« L'Antiquité se mêle toujours à quelque chose d'autre ». Les peintures de Delacroix n'échappent pas à la règle que le peintre lui-même énonce : s'il s'inspire beaucoup des marbres alors exposés au British Museum de Londres, Delacroix s'éloigne assez vite de l'académisme pour faire jaillir les couleurs et le mouvement. La mort de Sardanapale, par exemple, mêle drapés et objets orientaux, rappelant l'Assyrie, lieu historique de cette scène, à des ruines antiques que l'on distingue dans le coin supérieur gauche. Suivant les évolutions de son époque – photographie, découverte de la « vraie » Grèce, en comparaison de celle idéalisée de Winkelmann – Delacroix, sans jamais être allé ni à Athènes ni à Rome, bénéficie de nombreux supports pour retranscrire mythes et monuments. [...]

Extrait de l'article de Marie-Astrid Vandesande paru dans le numéro 69

Quand


09/12/2015 - 07/03/2016
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