Anselme Boix-Vives. Sous la dictée de l’ange
L'exposition
Entre Paul Klee et Joan Miró, il faudra bien se résoudre un jour à placer l’enfance de l’art d’Anselme Boix-Vives, « Je veux être un nouveau-né, écrivait Klee, presque un primitif ». Et, pour le prouver, le Suisse d’inscrire ses dessins d’enfant dans le catalogue de ses œuvres. Quant à Miró, ce Catalan universel ne cherchait qu’à « tracer l’indice de l’enfant et de la préhistoire » (Georges Hugnet). Pauvre petit garçon de ferme espagnol illettré, arrivé à pied en Savoie à l’âge de 18 ans en 1917, Boix-Vives, travailleur infatigable, a réussi à ouvrir un magasin de primeurs à Moûtiers. Mais il demeure un total nouveau-né en peinture quand il décide de s’y jeter à corps perdu à l’âge de 63 ans. [...]
Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé paru dans le numéro 69
Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé paru dans le numéro 69
Quand
15/12/2015 - 15/02/2016