Avec plus de 300 œuvres, Lyon Renaissance revient sur le foisonnement artistique de la ville au XVIe siècle : de par sa position géographique, à la croisée du Rhône et de la Saône, Lyon s'impose alors comme un carrefour d’importance dans les échanges commerciaux et intellectuels de l'époque. L’attraction d’une industrie de l’imprimerie draine des marchands et des artistes italiens, notamment florentins, et nordiques, comme Corneille de Lyon, natif de La Haye ayant adopté la ville des confluences. Leurs empreintes sur le foyer lyonnais, directement perceptibles dans les œuvres qui s’y réalisent et s’y commercent, produisent une économie de la reproduction, tout en constituant une culture propre. Dans l’exposition, une reprise graphique du Chevalier, la Mort et le Diable de Dürer par Jérôme Durand, l'esquisse de L'Incrédulité de Saint Thomas réalisée par Francesco Salviati ou les gravures du Lyonnais Bernard Salomon – notamment ses modèles pour le textile et le mobilier, diffusés à leur tour jusqu’au Portugal –, témoignent de cette multiplicité. [...]

Extrait de l'article de Marie-Astrid Vandesande paru dans le numéro 68

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