Pour sa première édition, la Biennale des Photographes du Monde Arabe Contemporain prête à Paris le statut d’une « ville-monde », d’une capitale internationale où s’exposent des photographes du Maghreb, du Moyen-Orient et des pays du Golfe. Si les six expositions monographiques de la MEP et l’accrochage collectif de l’IMA constituent les deux temps forts, la manifestation intègre à son parcours la Cité Internationale des Arts, avec ses fameuses résidences d’artistes, la Mairie du IVe Arrondissement, et les galeries Binôme, Basia Embiricos et Photo 12. Réunissant près d’une cinquantaine d’artistes confirmés ou émergents, il en va d’une diversité et des contrariétés d’un vaste territoire qu’on ne saurait prendre pour un « bloc », en proie à des secousses inédites. Sans prétendre à l’exhaustivité, la Biennale esquisse néanmoins un large panorama de ce monde à travers le regard singulier d’artistes enracinés, « par l’image » tout au moins, dans ces terres. [...]

Extrait de l'article de François Salmeron paru dans le numéro 68

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