Florence. Portraits à la cour des Médicis
L'exposition
La Renaissance finit-elle avec Raphaël et Michel-Ange après le sac de Rome ? Non, car le maniérisme qui triomphe au XVIe siècle, d’abord à Florence puis dans toute l’Europe, la dépasse et l’approfondit en pulvérisant ses formes et en lacérant l’âme de ses figures. La quarantaine de portraits florentins maniéristes, où le raffinement le dispute à l’inquiétude, rassemblés par le musée Jacquemart-André exaltent le génie perdu de Rosso, Pontormo et Bronzino.
Se voir ou être vu : l’art du portrait se divise selon ces deux qualités de regard, dans un tête à tête éminemment physique, où la dépendance du regardant (le peintre) demeure soumise à la seule volonté du regardé (le commanditaire). A Florence, au XVIe siècle, dans la lutte à mort qui oppose la puissante famille des Médicis aux derniers défenseurs d’une République exsangue, la violence des combats passe aussi par une guerre des images. [...]
Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé paru dans le numéro 67
Se voir ou être vu : l’art du portrait se divise selon ces deux qualités de regard, dans un tête à tête éminemment physique, où la dépendance du regardant (le peintre) demeure soumise à la seule volonté du regardé (le commanditaire). A Florence, au XVIe siècle, dans la lutte à mort qui oppose la puissante famille des Médicis aux derniers défenseurs d’une République exsangue, la violence des combats passe aussi par une guerre des images. [...]
Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé paru dans le numéro 67
Quand
11/09/2015 - 25/01/2016