À l'espace Gainville, l’exposition personnelle de Najia Mehadji, Flower Power, mélange les références orientales et occidentales pour rendre compte de la condition humaine et lui  donner valeur universelle : ses « Fleurs du Mal » ont été créées, entre autres, pour exorciser les violences inhérentes aux guerres du Proche-Orient. Grâce à des outils numériques, l'artiste a associé certains détails de gravures des Désastres de la guerre de Goya, traités en négatif, à ses propres dessins de fleurs fluorescentes. L'éphémère floral se conjugue alors à l'effraction et à la cruauté des scènes figurées – les War Flowers sont avant tout un appel à la paix.

Extrait de l'article de Marie-Astrid Vandesande paru dans le numéro 67

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