Marqués par l’apport d’une culture mixte, les trois artistes de l'exposition D'orient et d'occident ou l'esthétique de l'entre-deux, Najia Mehadji, Mahi Binebine et Mohamed Lekleti, tous liés au Maroc, créent des œuvres entrecroisant les références. Et, selon des approches et des procédés différents, leurs œuvres portent la marque du corps, que ce soit dans le geste calligraphique de Najia Mehadji ou par le truchement de la figure, associée à des mots ou à la représentation d’objets dans l’œuvre de Mohamed Lekleti, tout comme la sensation du mouvement, que Binebine fait le plus souvent intervenir sous la forme de la chute. L’ensemble de leurs « images » ont vocation à fonder une perception aiguë de la condition humaine, dont l’identité ressort de deux cultures. [...]

Extrait de l'article de Marie-Astrid Vandesande paru dans le numéro 67

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