Les grands panneaux des Nymphéas étant devenus un tel monument de la modernité picturale, le regard leur semble parfois totalement attaché lorsque l’on se promène dans le jardin de Giverny. Là où Monet a puisé son inspiration pour mener sa révolution du motif. Là aussi où il a vécu pendant près de vingt-cinq ans, le redessinant jour après jour avec la nature. Comment, dès lors, échapper à la mythification de l'homme, pour mieux retrouver la qualité de son regard ? La présentation des corpus de cinq photographes contemporains, dans le village même, esquisse une approche à nouveau sensible du jardin. [...]

Extrait de l'article d'Agathe Torres paru dans le numéro numéro 67

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