C’est autour de pièces maitresses que cette exposition se propose de revisiter l’une des périodes clés de l’histoire de l’art européen, et de l’analyser en tant que telle, c’est-à-dire pour elle-même. La deuxième moitié du XXe siècle en France et à Paris est donc l’objet d’une étude approfondie quant à son éclectisme et la cohabitation avérée des « modernes » et des académiques. Cette distinction, qui trouve sa source dans une vision posée a posteriori sur les héritages que les œuvres, n’est pas forcément la plus opérante si l’on considère « la dimension collective » des années 1870. Voilà un propos novateur, qui plus est, celui-ci évite de confondre et le talent des artistes et la direction prise par eux , et reconnait de fait l’incontestable originalité de certains d’entre les peintres en prise avec la société du IIe Empire, de la Commune et de la IIIe République naissante. On retrouve des tableaux capitaux de Manet ainsi que de nombreuses pièces impressionnistes, telles La Gare Saint-Lazare de Monet, La Balançoire de Renoir, La Neige à Louveciennes de Sisley, La Classe de danse de Degas, La Maison du Pendu de Cézanne ou Le Berceau de Berthe Morisot ; celles-ci sont rapprochées d’œuvres de Puvis de Chavannes, de Regnault ou encore de Bouguereau.

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