Les 130 portraits et autoportraits visibles à Marseille figurent le basculement de la société vers la seconde révolution industrielle. Au XXe siècle, la figure humaine révèle le mécanisme de la pensée. Le parcours de l’exposition s’articule en trois chapitres : les visages mêlés à la foule, ceux témoins d’une intimité et enfin ceux dont on étudie minutieusement les traits - qui interrogent la relation à sa propre image. Des personnages mis à nu sous l’œil de Nan Goldin à l’apologie du superficiel qui s’empare de la personnalité dans les icônes de Warhol, l’œuvre reprend forme humaine. Projeté dans le jeu des regards, le spectateur devient l’observateur observé.

Alexandra Edip

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