Al Aswadi, Bartoli, Leclercq & Markantonakis
L'exposition
À l’occasion de la manifestation Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture, qui voit la ville et la région se placer en porte de la Méditerranée, la galerie marseillaise Patrick Bartoli inscrit son exposition d’été au sein des problématiques d’altérité et d’ouverture qui irriguent cette édition. Les œuvres de quatre artistes sont présentées : celles du yéménite Nasser Al Aswadi, du corse Pierre-Luc Bartoli, d'Isabelle Leclercq, française, et de Yannis Markantonakis, d’origine grecque.
La démarche du plasticien Nasser Al Aswadi tient avant toute chose dans la révélation d'une présence persistante, intriquée entre références à sa terre natale, le Yémen, et volonté universaliste. Résistant à l'effacement, des formes simples composées à partir de découpes de parchemin - cercle, carré, rectangle, triangle – sont apposées à certains tableaux, quand d'autres réalisations picturales portent la marque de motifs semblables à des nuées, dont la densité lumineuse irradie la toile. L'écriture comme signe constitue la recherche principale de cet artiste, inscrit dans la continuation inventive de la tradition calligraphique. Pierre-Luc Bartoli, quant à lui, propose une peinture figurative de paysages urbains où le coloris joue une grande part. Les transparences de ses rouges délavées sont les témoins d'un état atmosphérique transitoire, qui signe la reconquête de la nuit par le jour. La sculpture d'Isabelle Leclercq, artiste dont quatre pièces viennent de rentrer dans la collection de céramiques contemporaines du musée de la Piscine, à Roubaix, est un hommage aux artisans méditerranéens et d'ailleurs. Ses « Vénus » et sa série de contenants – bols, calebasses, etc. -, par exemple, relève autant d'un témoignage corporel de la présence génitrice que de la saveur du métier. Enfin, les peintures du grec Yannis Markantonakis sont, de par leur sujet, sont des appels au départ, mais rappellent également la nécessité d'avoir un port d'attache. Au sein de la galerie Bartoli, chacun des artistes disposent d'un espace monographique.
La démarche du plasticien Nasser Al Aswadi tient avant toute chose dans la révélation d'une présence persistante, intriquée entre références à sa terre natale, le Yémen, et volonté universaliste. Résistant à l'effacement, des formes simples composées à partir de découpes de parchemin - cercle, carré, rectangle, triangle – sont apposées à certains tableaux, quand d'autres réalisations picturales portent la marque de motifs semblables à des nuées, dont la densité lumineuse irradie la toile. L'écriture comme signe constitue la recherche principale de cet artiste, inscrit dans la continuation inventive de la tradition calligraphique. Pierre-Luc Bartoli, quant à lui, propose une peinture figurative de paysages urbains où le coloris joue une grande part. Les transparences de ses rouges délavées sont les témoins d'un état atmosphérique transitoire, qui signe la reconquête de la nuit par le jour. La sculpture d'Isabelle Leclercq, artiste dont quatre pièces viennent de rentrer dans la collection de céramiques contemporaines du musée de la Piscine, à Roubaix, est un hommage aux artisans méditerranéens et d'ailleurs. Ses « Vénus » et sa série de contenants – bols, calebasses, etc. -, par exemple, relève autant d'un témoignage corporel de la présence génitrice que de la saveur du métier. Enfin, les peintures du grec Yannis Markantonakis sont, de par leur sujet, sont des appels au départ, mais rappellent également la nécessité d'avoir un port d'attache. Au sein de la galerie Bartoli, chacun des artistes disposent d'un espace monographique.
Quand
09/07/2013 - 31/08/2013