L’Art dans les chapelles – 22e édition
L'exposition
Entretien avec Karim Ghaddab, co-commissaire de la manifestation
"T.L. : Concernant le choix des artistes pour l’édition 2013, comment avez-vous procédé ? Accordez-vous une importance particulière aux artistes travaillant sur la notion de patrimoine ? Ou, au contraire, y a-t-il dans votre sélection des œuvres contemporaines qui apparaissent sciemment comme des corps étrangers ?
K.G. : Avec Émilie Ovaere-Corthay, nous avons voulu éviter le recours à des « thématiques », les chapelles elles-mêmes constituant un contexte suffisamment fort pour ne pas avoir à chercher une nouvelle bonne idée chaque année ! Je suis persuadé que tout artiste travaille sur la notion de patrimoine, en ce sens que les préoccupations liées à l’héritage (qu’il soit strictement artistique, culturel, historique ou politique) sont constitutives du geste artistique. Pour autant, l’intervention des artistes est, dans un premier temps, toujours perçue comme une intrusion, mais, très vite, cette intrusion révèle ses points de contact avec la chapelle, son iconographie, son histoire ou son contexte social. C’est ce qui permet d’échapper à une attitude purement conservatrice qui serait quelque peu mortifère pour maintenir cet extraordinaire patrimoine dans la vie, le présent et le mouvement."
Extrait de "L'art dans les chapelles", à paraître dans le n°54, le 28 juin 2013
"T.L. : Concernant le choix des artistes pour l’édition 2013, comment avez-vous procédé ? Accordez-vous une importance particulière aux artistes travaillant sur la notion de patrimoine ? Ou, au contraire, y a-t-il dans votre sélection des œuvres contemporaines qui apparaissent sciemment comme des corps étrangers ?
K.G. : Avec Émilie Ovaere-Corthay, nous avons voulu éviter le recours à des « thématiques », les chapelles elles-mêmes constituant un contexte suffisamment fort pour ne pas avoir à chercher une nouvelle bonne idée chaque année ! Je suis persuadé que tout artiste travaille sur la notion de patrimoine, en ce sens que les préoccupations liées à l’héritage (qu’il soit strictement artistique, culturel, historique ou politique) sont constitutives du geste artistique. Pour autant, l’intervention des artistes est, dans un premier temps, toujours perçue comme une intrusion, mais, très vite, cette intrusion révèle ses points de contact avec la chapelle, son iconographie, son histoire ou son contexte social. C’est ce qui permet d’échapper à une attitude purement conservatrice qui serait quelque peu mortifère pour maintenir cet extraordinaire patrimoine dans la vie, le présent et le mouvement."
Extrait de "L'art dans les chapelles", à paraître dans le n°54, le 28 juin 2013
Quand
05/07/2013 - 15/09/2013