L'exposition rassemble cinq artistes femmes, Anya Belyat-Giunta, Ayako David-Kawauchi, Caroline Demangel, Élizabeth Garouste et Mâkhi Xenakis, qui possèdent toutes la particularité d'avoir choisi le dessin pour coucher sur le papier leurs créatures, leurs fantaisies, et leurs obsessions. De leurs œuvres, semblent surgir des fragments d'histoires intimes où rêves et fantasmes se confrontent dans une tourmente maîtrisée. Les dessins d'araignées de Mâkhi Xenakis sont inspirés de la mythologie grecque : la déesse Athéna, jalouse de la tisseuse Arachné qui excellait dans son travail, transforma celle-ci en araignée condamnée à tisser sa toile pour l'éternité. Sensible aux thèmes de la féminité, de la sensualité, et de l'araignée, l'artiste a appuyé son travail sur ce mythe qui aborde ces questions, essentielles à ses yeux. [...]

Extrait de l’article de Eva Monnier publié dans le N°50 de la revue Art Absolument, parution le 8 novembre 2012

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