Kirili, Rythmes d’automne

Kirili, Rythmes d’automne : Vue du Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris. Alain Kirili. Rythmes d’automne. 2012, sculptures en ciment noir sur du gravier bleu nuit, 90 cm de hauteur chacun.    Kirili, Rythmes d’automne : Alain Kirili. Rythmes d’automne. 2012, ciment noir, 90 cm de hauteur.   


L'exposition


Verticalité et incarnation sont les deux mots clés de toute l’œuvre d’Alain Kirili. Invité par la Ville de Paris à intervenir sur le parvis de l’Hôtel de Ville, l’artiste a créé une sculpture monumentale à la mesure du lieu, emblématique de ses préoccupations esthétiques, qui en dit long de son combat pour un art du ressenti et de la présence.

Philippe Piguet : Composée d’un certain nombre d’éléments aux allures de signes abstraits, Rythmes d’Automne s’inscrit à l’ordre d’une série de pièces qui existe dans votre œuvre depuis longtemps. Qu’en est-il exactement ?

Alain Kirili : Elle appartient en effet à la série des Commandements que j’ai commencée en 1980 et dont elle est la version la plus récente. La première – Commandement I – est au musée Ludwig de Cologne et une autre – Grand commandement blanc – se trouve au jardin des Tuileries. Rythmes d’Automne s’en distingue parce qu’elle est faite en ciment de couleur noire et que les éléments qui la composent sont d’une plus grande hauteur. C’est la beauté - quoique souvent discutée - de la façade de l’Hôtel de Ville et la monumentalité du parvis pour lesquels cette sculpture a été conçue et réalisée qui m’ont conduit à faire ce choix.


Extrait d'un entretien avec Alain Kirili, par Philippe Piguet, publié dans le numéro spécial de revue Art Absolument, à paraître.

Quand


16/10/2012 - 22/11/2012
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