Cheveux chéris, Frivolités et trophées

Cheveux chéris, Frivolités et trophées : Tête réduite Tsantsa ©musée du quai Branly    Cheveux chéris, Frivolités et trophées : EMMA. VERS 1900. CHEVEUX, RUBAN, VERRE. 25,6 X 17,2 X 2,5 CM. ©COLLECTION  JEAN-JACQUES LEBEL   


L'exposition


Notre rapport au cheveu exprime notre relation avec l’intimité de notre corps. Dans sa forme primitive, le cheveu hirsute est semblable à une crinière ; les différentes façons de couper, de coiffer, d’arranger la chevelure, se présentent alors comme autant de modalités par lesquelles l’homme s’affirme comme un être de culture et non de nature. La coquetterie a sa part dans ce processus de transformation, qui fait de la coiffe un signe de reconnaissance sociale ; mais, plus profondément, à mesure qu’elle se civilise, la chevelure se charge d’un fort pouvoir spirituel ; ainsi, la coutume de conserver les cheveux d’un défunt, qui semblent alors nous relier à lui dans l’au-delà, traverse toutes les époques et les cultures. Des amulettes de Mélanésie jusqu’aux boucles des héroïnes romantiques, et aux excentricités des défilés de mode d’aujourd’hui, c’est le pouvoir de fascination et de séduction du cheveu qui est dévoilé sous toutes ses formes dans cette exposition.


Diane Van Der Stegen


Quand


18/09/2012 - 14/07/2013
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