Pour fêter ses vingt ans, l’Institut français de Phnom Penh invite l’artiste Séra, peintre et dessinateur franco-cambodgien. Séra puise son inspiration dans son passé, sa vie, ses pensées. En 1975 il connaît la chute de Phnom Penh, s’ensuit la guerre civile et le génocide orchestré par le régime des Khmers rouges au Cambodge. (...)Explorant ses souvenirs, il soustrait la charge réaliste de son œuvre pour faire saillir une dimension plus mentale. S’il l’on peut reconnaître en Séra un fin narrateur, celui qui est également illustrateur de bande dessinée donne un tour plus autonome à chacune de ses peintures. Malgré une trame commune autour de sa source de création, ses œuvres peuvent se lire indépendamment les unes des autres. (...)

Extrait de l'article de Mélanie Giustino publié dans le N°47 de la revue Art Absolument : parution le 27 avril 2012.