Le propos de cette exposition au musée des Impressionnismes, qui intervient quinze ans après la grande rétrospective consacrée à Joan Mitchell (1926-1992), grande peintre abstraite de la seconde moitié du XXe siècle, est avant tout d’éclairer les préoccupations esthétiques de cette dernière. L’attachement à la nature et à son observation, la volonté de peindre la trace laissée par celle-ci, la création d’une surface picturale dénuée de point de fuite, parmi de nombreux éléments, illustrent cette tension féconde entre l’expressionisme abstrait de son pays d’origine – les États-Unis – et la tradition impressionniste.

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