(...) Pour aller au-delà de ces icônes de revenants tétanisées, sur des territoires laissés plus ou moins vierges par la critique et découvrir un autre Munch, c’est la rétrospective du Centre Pompidou, Edvard Munch, l’œil moderne, qu’il faut fréquenter. Non seulement le misanthrope Norvégien, au cours de la première moitié du XXe siècle, n’a renoncé à rien, mais ses obsessions restent toujours aussi virulentes. L’intensité de sa peinture, comme le remarquent les commissaires Angela Lampe et Clément Chéroux, s’est considérablement accrue au cours des 45 années qui lui restent à vivre : « Les formes se diluent, les effets dynamiques se multiplient, la couleur s’intensifie » soulignent-ils. (...)

Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé publié dans le N°44 de la revue Art Absolument: parution le 28 octobre 2011

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